Product owner : l’art et la manière de transformer l’essai
Sans cette fonction, l’idée d’un produit – même le plus génial – sortirait difficilement des cartons. Dans une entreprise, le product owner (P.O.) a pour mission de transformer les ambitions de la R&D en produits digitaux à livrer.
Au carrefour du besoin « client » à questionner et de la ressource technique à mobiliser, cette fonction joue un rôle d’équilibriste pour assurer la livraison finale du produit, sans impacter le destin d’autres projets déjà sur les rails.
Découvrez la réalité de ce métier de l’ombre à travers l’expérience d’Emilie, de Virginie et de Laëtitia, toutes les 3 P. O. chez WiiSmile.

Certaines grandes innovations ne verront jamais le jour. Peut-être moins par manque d’intérêt pour l’idée de départ que par défaut d’organisation pour la réaliser. Car bien souvent une idée – même la plus géniale sur le papier – s’enlise sur le terrain de contraintes opérationnelles mal calibrées, au risque de ne même pas aboutir à sa déclinaison en un projet moins ambitieux.
Pour se prémunir de ce destin voué à l’échec, les entreprises misent avec leur R&D sur une adaptabilité portée par une méthode – la méthode Agile – et incarnée par une fonction centrale de chef d’orchestre : product owner.
C’est le cas depuis plusieurs années chez WiiSmile qui a confié les clés de cette mission à Emilie, Virginie et Laëtitia. Le rôle de questionnement, de cotation des besoins et de négociation qu’elles endossent est aujourd’hui indispensable pour que les projets imaginés en R&D trouvent une issue concrète auprès des celles et ceux qu’ils viennent satisfaire, à commencer par les bénéficiaires de notre service (plusieurs dizaines de milliers de dirigeants et salariés de TPE/PME en France).
1/ Améliorer la relation client et l’environnement de travail
Si vous passez à l’improviste dans l’espace du rez-de-chaussée qu’elles occupent au siège (Montmélian), à deux pas de nos équipes IT (plus de 20 personnes à la DSI*), il est peu probable que vous trouviez Emilie, Virginie et Laëtitia en même temps devant leur poste de travail.
Nos trois product owner tiennent difficilement en place dans une semaine rythmée par les rituels de la méthode Agile (mêlées, revues de sprint, etc.) qu’elles appliquent pour mettre sur orbite les projets structurants de WiiSmile, en externe comme en interne. « Ceux qu’on appelle ‘projets externes’ ont un impact sur l’amélioration du service ou de la relation avec le client – ex : mise en place d’une nouvelle fonctionnalité sur la plateforme -, tandis que les projets dits ‘internes’ visent une amélioration de l’environnement de travail des équipes – ex : mise en œuvre de l’outil ERP », résume Emilie, P.O. projets externes, et première à avoir endossé ce rôle chez WiiSmile en 2020.

Avec Virginie, son homologue sur les projets internes, et Laëtitia, en soutien sur ces deux versants, elles partagent l’essentiel de leur travail entre le recueil des besoins « clients » (exprimés par le pôle R&D, remontés par les clients ou formulés par les équipes), leur cotation et la mobilisation des équipes chargées de la réalisation du projet. « L’équipe Informatique, et notamment les développeurs, sont évidemment une ressource incontournable quand on travaille sur une évolution de la plateforme, mais tous les tickets que nous traitons ne nécessitent pas forcément une mise en œuvre technique : on est amené à échanger avec tous les métiers de l’entreprise », précise Emilie.
2/ Une fonction stratégique
Ce même rôle pivot, Virginie l’a déjà expérimenté avec succès dans d’autres entreprises : « en tant que P.O., on a cette vue d’ensemble entre le besoin formulé et la faisabilité du projet, ce qui nous permet d’arbitrer et de négocier avec chaque acteur – client ou ressource métier – toujours dans l’intérêt du projet, explique-t-elle. C’est pour ça qu’il faut envisager le temps supplémentaire consacré à la réflexion de départ, non pas comme une perte de temps à court terme mais comme un vrai gain d’efficacité à long terme. »

Et ne réduisez pas le métier de P.O. à la seule négociation entre la demande d’un client, et sa mise en œuvre opérationnelle, ou vous passeriez à côté de la dimension stratégique de la fonction. « Un.e P.O. doit questionner le besoin et l’évaluer avec précision : la cotation qu’on en fait – en termes de pertinence business, d’investissement consenti, de temps estimé, de ressources à allouer… – permet de décider, en connaissance de cause avec le client, de la suite ou non à explorer sur ce projet », observe Emilie.
3/ Répondre au « besoin réel » plutôt que d’inventer la « solution idéale »
Ce rôle de premier filtre a une vertu fondamentale : nos P.O. poussent chaque client à se concentrer dans sa demande sur le besoin auquel il faut répondre et non pas sur la solution éventuelle qui irait avec. « En se structurant avec l’apport des P.O., analyse Laëtitia, arrivée à son nouveau poste en janvier, l’entreprise a évolué d’une culture de la solution idéale – ‘je veux ça’ – à la culture du besoin réel – ‘voilà quel défi nous devons relever’ ».


Ce passage désormais obligé par le P.O. évite de foncer tête baissée sur des projets sur lesquels les équipes risqueraient de s’essouffler. Quant au recul à prendre tout au long de la vie d’un projet, son réajustement en fonction des aléas, on peut faire confiance à la méthode Agile. « L’avantage de ce mode de fonctionnement, c’est que vous pouvez vous remettre en question en cours de route, sans jamais perdre de vue votre ambition de départ », souligne Virginie.
En résumé, à l’image des équipes chez WiiSmile, nos P.O. préfèrent l’adrénaline à la routine.
Envie d’en savoir plus sur notre approche des projets IT ? C’est par ici.
Transformez l’essai en rejoignant Wiismile ? On recrute
- Publié dans Défi, Entreprise, Métier, Notre trajectoire
Websérie n°4 : « Cash, ma vie de commercial.e »
« C’est un métier énergivore, mais c’est le seul que je connaisse où on t’applaudit pour le service que tu vends, et où tu participes au bonheur des gens. » Son job de commerciale chez WiiSmile, Christelle le vit intensément au contact des dirigeants et salariés de PME qu’elle fait vibrer au quotidien.
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Websérie n°3 : « Cash, ma vie de commercial.e »
C’est un métier qui prend aux tripes, qui fait « vibrer » celles et ceux qui ont décidé de l’exercer chez WiiSmile.
Jean-Eric et Laure partagent une histoire commune depuis leur arrivée. Entre l’intensité du défi et la satisfaction du déclic, notre duo vous dit tout dans ce nouvel épisode de « Cash, ma vie de commercial.e »
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Websérie n°2 : « Cash, ma vie de commercial.e »
L’autonomie dans ce métier, ça ne veut pas dire pas être livré.e à soi-même : quand Christelle est arrivée chez WiiSmile, elle a pu compter sur sa « marraine » Véronique.
Leur histoire commune, leur conviction sur le métier, ces deux commerciales de caractère vous les partagent sans détour dans ce nouvel épisode de notre websérie.
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Mobilité : « avec l’expérience, on gagne de l’assurance »
A 48 ans, Vanessa Bonneval savoure la mobilité interne dont elle a bénéficié chez WiiSmile pour évoluer, en 2021, du poste administratif qu’elle a occupé pendant plus de cinq ans (ADV B2B) vers une fonction opérationnelle en communication et gestion de projet RSE (responsabilité sociale de l’entreprise). La clef de sa réussite ? Avoir abordé son projet personnel de reconversion en toute transparence avec son employeur qui, en retour, l’a retenue quand une opportunité « matchant » à son nouveau profil s’est ouverte en interne. Explications.
Peux-tu nous en dire un peu plus sur ton parcours et ton arrivée chez WiiSmile ?
Après avoir travaillé plusieurs années dans le commerce et 7 ans comme assistante de gestion dans une entreprise chambérienne, je suis arrivée chez WiiSmile (Novalto à l’époque) en août 2015, dans le service « Administration des Ventes BtoB ». Ma mission principale était la prise en charge et le traitement des ventes des commerciaux, de leur signature jusqu’à la mise en place du service auprès de nos clients, l’obtention de financements et la gestion d’une partie de la logistique.
A quel moment le besoin d’évoluer s’est-il fait sentir ?
Passés 45 ans, j’arrivais à un moment de ma vie où les tâches de gestion et d’administration me convenaient moins : j’avais envie d’occuper des fonctions dans lesquelles ma personnalité pourrait s’exprimer davantage, notamment en termes de relationnel et de créativité. De responsabilité et d’autonomie, aussi ! En prenant de l’âge, on gagne en assurance, et je me sentais prête à sortir de ma zone de confort, ce qui, auparavant, m’effrayait plutôt.
« je me sentais prête à sortir de ma zone de confort, ce qui, auparavant, m’effrayait plutôt. »
C’est donc courant 2018 que mon projet a émergé : reprendre des études, obtenir un diplôme supplémentaire pour acquérir de nouvelles compétences et pouvoir évoluer dans ma vie professionnelle, en espérant au fond de moi pouvoir rester chez WiiSmile, que je ne voulais pas quitter !
J’ai donc étudié en e-learning pendant 2 ans, à côté de mon travail à l’administration des ventes, pour obtenir finalement mon titre de « Responsable de Projets Marketing et Communication » début 2021.
J’ai pu d’ailleurs, dans ce cadre, effectuer une veille sur un sujet qui me passionne et qui me sert aujourd’hui : « La Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE) dans les PME » !
Comment WiiSmile t’a accompagnée dans ce projet personnel ?
Ma responsable de l’époque a été à l’écoute dès le départ et m’a encouragée dans ma démarche, et le service Ressources Humaines m’a aidée à définir plus précisément mon projet qui n’était qu’une envie assez floue, au départ. C’est agréable de se sentir soutenue ! Les RH m’ont également permis d’avoir un financement complémentaire et ont accompagné mes démarches administratives.
Enfin, même si mon financement relevait du CPF autonome hors temps de travail, le service marketing / communication m’a intégrée dans plusieurs groupes projets au cours de ces 2 années, pour me permettre de mettre en pratique mes connaissances théoriques. Je leur en suis très reconnaissante.
Ce n’était pas dit que tu puisses exercer ton nouveau métier chez WiiSmile : qu’est-ce qui a rendu la chose possible ?

En fait, j’ai intégré le service « Communication » en mars 2021, sur un poste assez original, au carrefour de l’animation, de la communication et des engagements sociétaux de l’entreprise. Une de mes missions principales est d’animer notre fonds de dotation « WiiSmile Fondaction », dont le budget est dédié au mieux vivre ensemble, ce qui me permet de collaborer avec les structures porteuses de projets, mais aussi avec notre réseau de clients et mes collègues des différents services en interne.
Je réalise également des tâches de communication plus classiques (rédaction, publications sur les réseaux, documents imprimés…) et je suis en charge, depuis quelques temps, du pilotage de la démarche RSE au sein de l’entreprise !
Vous sentez mon enthousiasme ? 😄 Même dans ma vie privée, quand je commence à parler de mon job, je vous avoue qu’on a du mal à m’arrêter ! 😉
Comment ton poste a-t-il évolué depuis ta prise de fonction ?
Je consacre davantage de temps à l’animation de notre démarche RSE.
Je consacre davantage de temps à l’animation de notre démarche RSE. WiiSmile a mûri ces dernières années en la matière : il y a un foisonnement d’actions à prolonger et à davantage coordonner pour inscrire leur efficacité dans la durée. C’est tout l’enjeu de cette nouvelle partie de ma mission qui est venu enrichir mon poste initial. Mon rôle consiste donc à faire un état des lieux de ce qu’on a déjà réalisé sur les plans environnemental, social et sociétal, puis de piloter la mise en musique de cette démarche (charte du projet, réflexion de fond, identification des actions possibles et des parties prenantes, etc.).
Comment vois-tu l’avenir ?
Responsable et solidaire !
Avec l’activité du fonds de dotation, tout d’abord, c’est quelques 24 projets soutenus depuis septembre 2020. La plupart de ces projets associatifs ont été directement proposés par nos propres clients, ce qui nous permet de nouer une relation encore plus forte avec eux, et de soutenir les actions qu’ils mènent sur leur territoire.
Ajoutez à cela la professionnalisation d’une stratégie RSE que nous effectuons, et on réalise à quel point WiiSmile réaffirme ses valeurs en misant sur l’humain et le collectif !
Je suis très fière d’être au carrefour de ces sujets, d’animer et de communiquer autour de nos engagements sociétaux : c’est une belle mission qui revêt une grande importance à mes yeux et dans laquelle je me sens pleinement à ma place. Il reste encore beaucoup à faire : mon souhait pour l’avenir sera de continuer à faire plus et toujours mieux pour ne laisser aucune place au greenwashing !
Vous allez aimer: « L’envie d’accompagner la réussite »
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Mon job de commercial(e)
« Le monde de l’entreprise évolue, donc il faut qu’on évolue avec ». Le métier de commercial(e) n’est pas figé comme le rappelle Virginie Gallot. Entière et spontanée, cette commerciale de notre team de l’Ouest livre, dans cette vidéo, un aperçu des interrogations dans lesquelles elle tisse sa réussite.
✊ Si comme Virginie, vous avez envie de « transmettre les belles valeurs » que vous défendez, rejoignez notre équipe terrain : vous partirez à la conquête des PME qui ont envie de faire un geste qui compte pour leurs équipes
Et pour en savoir encore plus sur le quotidien de nos commerciaux, vous aimerez certainement découvrir la recette du job idéal.
Futur(e) wiismilien(ne) : retrouvez le rythme parmi nous !
Vous rêvez d’être stimulé(e) dans votre vie pro ? Votre talent a rendez-vous dans une entreprise en plein boom : 20 postes sont à pourvoir chez WiiSmile, dont une dizaine pour le développement de nouveaux secteurs commerciaux.
L’accueil promet d’être « show » : les 135 wiismiliens sont regonflés à bloc après un séminaire de rentrée au top du côté de Marseille pour célébrer les 20 ans de la boîte !
La fête était à la hauteur des contraintes drastiques (notamment les tests antigéniques avant et pendant l’événement) en place pour que la sécurité soit au RDV de cette parenthèse enchantée. A votre tour, osez l’audace ?
- Publié dans Entreprise, Vie collective
« J’aime mon métier parce qu’il est intéressant »
Virginie, mère de 3 enfants est une femme de terrain. Organisée et rigoureuse elle aime être autonome tout en faisant partie d’une équipe. La richesse des échanges sur le terrain est pour elle un atout essentiel dans son poste de commerciale « Ce qui est riche dans ce métier, c’est que je rencontre tout secteur d’activité »
« On travaille sans stress »
Mathilde aime son quotidien de commerciale terrain où elle se sent « épaulée » malgré l’autonomie que requiert le job. Il faut dire qu’elle peut compter sur le soutien de Jérôme, son binôme, toujours disponible pour répondre à la moindre de ses questions… et l’aider à évacuer la pression.
DAE : une formation qui tient forcément à cœur
En proposant à ses collaborateurs du siège de se former à l’utilisation du défibrillateur externe automatisé (DAE), WiiSmile ne se doutait pas que 90 % d’entre eux se porteraient volontaires. Encore une histoire d’engagement.
Logé dans son boîtier vert sur le mur qui longe le couloir d’entrée, le DAE passerait presque inaperçu au siège de WiiSmile (Montmélian, Savoie). Mais rassurez-vous, l’objet n’est pas là pour faire joli : les wiismiliens de l’équipe locale en apprécient l’utilité et en connaissent les usages depuis la formation qu’ils ont suivie cet été.
Une cinquantaine d’entre eux se sont portés volontaires (sur 60 collaborateurs au siège !) pour participer au module de 1h30, programmé sur les heures de travail et animé par un organisme agréé. Par groupes de 10, ils ont reçu et appliqué les consignes de la professionnelle missionnée – une femme sapeur-pompier – dans la salle de réunion transformée pour l’occasion en QG de formation. Au programme : massage cardiaque et manipulation du DAE.
« La situation peut se présenter au bureau, dans la rue, chez soi… »
« Même si ce n’était qu’une mise en situation sur un mannequin, tout le monde a pris l’exercice très au sérieux : passé le coup de chaud, la satisfaction sur les visages en disait long sur la pression qu’on s’était donné », confie Elodie, l’une des salariés volontaires. « Porter secours après un malaise : la situation peut se présenter au bureau, dans la rue ou chez soi… Maintenant on sait comment s’y prendre, ce qui rassure, même si on croise les doigts pour ne jamais y être confronté. »
Mise en place sur la suggestion d’une wiismilienne référente SST (Sauveteur secouriste du travail), cette formation a été entièrement financée par l’entreprise. Étant donné l’utilité de la démarche et l’engouement suscité, ce serait dommage de s’en priver, non ?
Formation DAE : 3 bonnes raisons de l’organiser
- L’intérêt : n’est-ce pas l’un des rôles de l’entreprise de faire grandir humainement les personnes qu’elle engage ? Et puis on vient au boulot pour gagner sa vie, pas pour risquer de la perdre.
- La réglementation : si la présence d’un défibrillateur sur les lieux de travail n’est pas obligatoire en entreprise, en cas d’arrêt cardiaque, la responsabilité de l’employeur peut être engagée, en vertu de son obligation de protéger la santé physique de ses salariés.
- Le financement : votre société souhaite proposer la formation DAE ? Celle-ci est considérée comme un développement de compétences du collaborateur et peut, à ce titre, être financée via le budget formation de l’entreprise.
- Publié dans Formation, Formation continue
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